mercredi 18 juin 2014

La Maison Duvelleroy X Jacques Garcia : Collection d’éventails inspirés d’Objets d’art du XVIIIe siècle du musée du Louvre

Une exclusivité musée du Louvre

Réunion des musées nationaux Grand Palais 
En partenariat avec la Maison Duvelleroy, éventailliste à Paris, depuis 1827 et Jacques Garcia, architecte et décorateur français, scénographe des nouvelles salles du XVIIIème siècle du département des Objets d’Art du musée du Louvre. 

Quatre de ces cinq éventails sont inspirés d’œuvres conservées dans les salles d'Objets d'Art du XVIIIe siècle : un des quatre panneaux de la tenture Amour et Psyché de François Boucher, un plat ovale, une tabatière et une assiette à marli bleu caillouté d’or.


Le cinquième éventail, un cahier et un petit carnet reprennent les détails d’une aquarelle de Jacques Garcia, préparatoire à la nouvelle muséographie des salles d'Objets d'Art du XVIIIe siècle. 




Éventail « Period room » signé Jacques Garcia Tissu coton, impression numérique
Baguettes en bois de sycomore peint
Prix de vente : 45€ 

C’est une pièce consacrée au Comte d’Artois que vous voyez à travers cet éventail. Le Louvre possédait un mobilier Turc, fauteuils et consoles, crées pour celui-ci. Par des échanges, nous nous sommes faits prêter des boiseries correspondant à ce mobilier et pour le reste, c’est ce goût tapissier tellement en vogue à la fin du XVIIIème siècle qui m’a inspiré, illustrée dans une gouache réalisée pour Bagatelle : tente de taffetas bleu, lambrequin galonné de blanc et d’or qui sont un écho à la richesse du mobilier et à l’exotisme de la boiserie. » Jacques Garcia




Éventail « Les oiseaux » Tissu coton, impression numérique 
Baguettes en bois de sycomore peint 
Prix de vente : 45€ 

Les faïenciers de Rouen, les plus actifs avec ceux de Nevers au début du XVIIIe siècle, s’étaient principalement spécialisés dans une production d’objets de table d’usage et d’apparat empruntant leurs formes aux vaisselles d’orfèvrerie dont les ordonnances somptuaires venaient de réduire l’usage. A Rouen, les décors furent surtout ornementaux, avec une prédilection pour de grands plats ornés de compositions rayonnantes à broderies et lambrequins (motifs ornementaux de dessin complexe et de forme oblongue). Ici, les ornements s’accompagnent de volutes et de fleurs rassemblées en bouquets et agrémentées d’oiseaux, compositions inspirés des porcelaines chinoises. On les décrivait alors sous le nom de « lambrequins fleuris. 



Éventail « Le Bouquet »
Tissu coton, impression numérique 

Baguettes en bois de sycomore peint 
Prix de vente : 45€ 

Cet éventail est inspiré de la tenture de François Boucher, l’une des plus grandes réussites de la manufacture des Gobelins au XVIIIème siècle. C’est François Boucher, directeur artistique de la manufacture des Gobelins de 1755 à 1770, qui a donné le modèle de la scène centrale adoptant le principe d’un tableau accroché sur un fond coloré à l’imitation du damas. Elle fait partie d'un ensemble de quatre pièces qui décoraient, en hiver, l'alcôve de la chambre de la duchesse de Bourbon (1750-1822) à l’hôtel de Lassay. Chacune représentait une scène avec un dieu ou une déesse, aussi donne-t-on parfois le nom de tenture des Amours des dieux à cet ensemble. Les autres tapisseries représentent Vertume et Pomone, Vénus sur les eaux et Aurore et Céphale. L'ensemble fut dispersé lors d'une vente révolutionnaire en 1793. Aux quatre tapisseries versées par le Mobilier national ont pu être réunies le fond puis le ciel du lit, aujourd’hui exposées dans la même salle au musée du Louvre. Cette pièce est exceptionnelle, par la fraîcheur parfaitement conservée de ses coloris d’origine. 



Éventail « Bleu et or »
Tissu coton, impression numérique Baguettes en bois peint

Prix de vente : 45€ 

Au début des années 1750, les peintres et doreurs de la manufacture de Vincennes-Sèvres accompagnent le nouveau répertoire de formes conçu sous l’impulsion de Jean-Claude Duplessis de fonds de couleurs et de cartouches à motifs de fleurs, de paysages et de chinoiseries extrêmement variés. Pour les fonds, se développent des décors ornementaux qui combinent les nouvelles couleurs caractéristiques de Sèvres, ici le « beau bleu », un bleu-nuit profond, à des motifs exécutés à l’or tantôt géométriques (pastilles ou treillis), tantôt asymétriques, comme ce « caillouté d’or » dont la fluidité se prête magnifiquement aux formes élégantes de la porcelaine rocaille.


Éventail « Pois et liseré gris »
Tissu coton, impression numérique 

Baguettes en bois de sycomore peint 
Prix de vente : 45€ 
Ce très beau fond gris bleu est inspiré de l’émail translucide posé sur le fond guilloché à motif de vagues et à semé de mouches d’une tabatière exécuté par l’orfèvre Vachette sous le règne de Louis XVI. La tabatière était également ornée de portraits en miniatures du roi et de la reine Marie-Antoinette, de leurs enfants Madame Royale et le premier Dauphin, du comte de Provence et du comte d’Artois, frères du roi et de Madame Clothilde et de Madame Elisabeth, sœurs du roi. Tous ces personnages sont représentés souriants et simplement vêtus, image d’un bonheur familial qui situe les portraits dans une sphère privée et non dans un environnement officiel. L’ensemble évoque un cadeau personnel. L’orfèvre Adrien Maximilien Vachette, dont le poinçon figure sur la tabatière, a signé quinze autres boites de la collection du Louvre, l’un des plus remarquables ensembles de style néo-classique. 


Collection d’éventails, cahier et carnet en vente à la librairie boutique du musée du Louvre, sur boutiquesdemusees.fr et chez certains revendeurs de la Réunion des musées nationaux Grand Palais. 

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